La duchesse de Polignac humiliée ...
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Cette timidité, ce sentiment d'infériorité que Napoléon jeune homme ressentait, explique sans doute que ses premiers émois l'aient poussé vers des prostituées, ou des adolescentes qu'il pouvait dominer, soit en les payant, soit en les écrasant de son âge et de son expérience. Dominer la femme, cet être moqueur, insaisissable, pour lui quelque peu terrifiant, tel sera toujours son ambition. Et parfois, au-delà de la domination, il cherchera l'humiliation. Aux filles faciles que l'on paye, et dont on se débarrasse facilement, aux comédiennes, elles aussi réputées pour leurs moeurs légères, succéderont les femmes vaincues. À quel obscur besoin de revanche correspond cette exigence, au lendemain du procès de Cadoudal, au mois de juin 1804, d'obliger les familles des condamnés, venues solliciter leur grâce, à s'agenouiller devant lui ?
La duchesse de Polignac (gauche), éprise de son mari, se plia à cette humiliation et sauva la tête de son bel Armand. Ce qui ne l'empêcha pas d'être morte... de honte. Elle n'était pas la première, elle ne serait pas la dernière.
La première ? Peut-être cette petite Arabe de 13 ans, fille d'un cheikh qui se donna au vainqueur Buonaparte pendant la campagne d'Égypte - et cela dans le but de sauver son père. Ce qui ne la préserva pas après le départ des Français, d'être mise à mort par les mamelouks avec la bénédiction de son père, d'ailleurs. L’Ilslam ne badine pas avec l'honneur des filles.
La duchesse de Polignac et Napoleon Bonaparte
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